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Thyroïdite de Hashimoto

La glande thyroïde se situe dans le cou, à l’arrière du larynx. Elle libère deux hormones qui :

  • Augmentent la quantité d’oxygène consommée dans l’organisme
  • Stimulent la production de protéines dans les cellules

La thyroïde régule la vitesse de fonctionnement de tous les organes.

Elle est donc, pour le corps, liée à :

  • la vitesse (accélérer ou ralentir quelque chose dans la vie),

  • la communication (dire ou ne pas dire),

  • la valeur personnelle (sentiment d’infériorité, peur de ne pas être à la hauteur),

  • le temps (vouloir que quelque chose aille plus vite ou regretter le passé).

En cas de dysfonctionnement, la thyroïde peut soit fonctionner trop intensément (hyperthyroïdie), soit trop au ralenti (hypothyroïdie).

L’hyperthyroïdie 

Le fonctionnement général du corps est plus rapide (battements cardiaques, respiration, digestion, …)

Dans le cas d’une hyperthyroïdie, le conflit à rechercher est celui lié au besoin de pouvoir aller plus vite. Etre plus rapide pour attraper plus rapidement ce qui manque à la personne.

L’hypothyroïdie 

Le fonctionnement général du corps est ralenti y compris la capacité de réflexion et de mémorisation.

L’hypothyroïdie de Hashimoto 

Il s’agit d’une maladie auto-immune caractérisée par une inflammation de la thyroïde. Cette inflammation est causée par les cellules du système immunitaire qui s’attaquent à la thyroïde occasionnant divers symptômes dont notamment l’apparition d’un goitre pouvant être accompagné de fatigue, prise de poids, constipation, douleurs musculaires,…

Dans ce cas précis, le conflit comporte deux éléments à prendre en compte :

  • La thyroïde dans son fonctionnement spécifique de régulateur de la « vitesse de fonctionnement du corps »
  • La maladie auto-immune au cours de laquelle le corps se retourne littéralement contre lui-même

Le conflit à explorer en cas d’une hypothyroïdie de Hashimoto

Le corps, par auto-destruction de la thyroïde, « empêche » d’avancer ou de parler, comme si une part de soi disait :

“Puisque je ne peux pas, je ralentis, je m’éteins.”

Comme il s’agit d’une maladie auto-immune, le message inconscient peut être :

“Je me rejette.”
“Je m’en veux de ne pas avoir dit / fait / réagi.”
“Je me dévalorise pour ce que je n’ai pas su faire.”

Le corps s’attaque lui-même comme reflet d’une culpabilité intérieure ou d’un jugement sévère envers soi.

C’est une pathologie qui touche plus généralement les femmes, raison pour laquelle le rôle sociétal de la femme peut être également pris en considération dans le ressenti biologique. 

  • le rôle de mère ou de femme non reconnu,

  • le sentiment d’avoir échoué à protéger quelqu’un,

  • ou une difficulté à trouver sa place dans la famille.

“Je n’ai pas pu protéger mon enfant / ma famille.”

“Je n’ai pas été entendue ou respectée dans mon rôle.”

La notion de temps étant primordiale dans les questions liées à la thyroïde, la problématique qui est souvent à la base de tous les autres ressentis est celle-ci : 

Qu’est-ce qui a été trop vite (et qui a pu causer la mort) ?

Un besoin de pouvoir retenir le temps qui s’écoule trop vite. Auquel s’ajoute le sentiment d’être coincé, dans l’incapacité à pouvoir communiquer ce qui ne va pas. La personne préfère se taire, retournant cette colère et cette frustration contre elle-même au lieu de pouvoir s’en libérer.

Il est important de réfléchir à quel moment la maladie a commencé. En quoi, à ce moment, est-il devenu impératif de retenir le temps, de ralentir et de rester avec ces émotions contenues en soi.

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