Décodage des poux

Pourquoi, parfois, les poux reviennent-ils sans arrêt?

Y a-t-il des “têtes à poux”, ou des enfants qui vivent une situation particulière?

Pour décoder cela, explorons les différents éléments :

• Le pou est un parasite qui se nourrit de sang.
• Il vit dans le cuir chevelu, bien au chaud, et prolifère facilement en passant d’une tête à l’autre.
• Il inspire facilement le dégoût, et c’est parfois difficile de s’en débarrasser.

Pourtant, tous les enfants ne sont pas touchés. Dans une classe d’école “infestée”, certains enfants les attrapent et d’autres pas.

Parfois les poux reviennent sans arrêt, malgré des traitements curatifs et préventifs.

Et si les poux venaient exprimer un ressenti émotionnel spécifique?

Le poux est un parasite: ce mot  vient du grec parasitos: “qui prend la nourriture à côté”. 

Cela désignait quelqu’un qui était invité, mais qui n’était plus le bienvenu. 

Qui n’est plus le bienvenu ?

Quelle relation est-elle vécue dans la nuance du “parasiter”, s’accrocher, coller, dans une tonalité de dégoût? 

L’expression “se chercher des poux” parle d’un conflit particulièrement fastidieux.

Les liens du sang

Le pou se nourrit de sang. 

Cela évoque les liens de sang:

• qui n’est plus bienvenu dans les liens de sang? 
• Qui doit en sortir?

La tête

Le pou vit sur la tête: cette partie du corps est symboliquement liée au père, au chef, ou aux performances intellectuelles.  

Phonétiquement, “les poux” peut s’entendre comme  “l’époux”.

• Est-ce une problématique vécue avec le père ?
• Ou l’enfant se sent-il mis sous pression par rapport à l’école? 

-> Celui qui réfléchit beaucoup se gratte facilement la tête, comme en présence de poux.

Et si les poux ne partent pas…

Cela veut dire que le problème se reproduit et qu’il ne part pas, lui non plus.

Il faudrait alors pouvoir prendre le temps de nommer, comprendre et intégrer ce qui est vécu par la personne qui “se laisse parasiter de la sorte” et “ne peut reprendre son indépendance”.