Le carcinome basocellulaire est un cancer de la peau qui touche l’épiderme. Il s’agit d’un cancer blanc, c’est-à-dire un cancer qui ne se développe pas au niveau de la pigmentation de la peau, contrairement au mélanome, appelé cancer noir.
Il n’a pas une forme spécifique et peut se présenter sous des aspects multiples : kyste, ulcère, cicatrice, nodule, eczéma persistant, etc.
Il se développe principalement sur les parties de la peau exposées au soleil (visage, cou, mains).
Pour comprendre le sens psychobiologique de ce carcinome, il faut analyser les différents éléments qui le composent :
Le tissu touché : la couche basale de l’épiderme
Son apparence : kyste, ulcère, nodule, etc.
Sa localisation : visage, cou, mains
Son rapport au soleil
Décodage de la couche basale de l’épiderme
Il s’agit de la couche la plus profonde de l’épiderme, qui fait la jonction avec le derme.
L’épiderme est une fine couche de peau, celle du contact. C’est avec les cellules de notre épiderme que nous « touchons le monde extérieur » et que « nous sommes touchés par le monde extérieur ». Ces cellules marquent la frontière entre le soi et le reste du monde.
Une problématique cutanée au niveau épidermique renseignerait sur notre rapport au contact physique : séparation, perte de contact ou contact non désiré.
Le fait qu’il s’agisse de la couche basale, située juste au-dessus du derme, apporte une nuance supplémentaire. Le derme sert de bouclier, de protection.
À la problématique du contact ou de la séparation s’ajouteraient donc celles de la protection et des limites.
Décodage du type de lésion cutanée
Kyste : le corps fabrique du tissu en réaction à un manque, pour combler un vide intérieur. Le kyste matérialise ce qui n’a pas pu être dépassé : la peine et les émotions non extériorisées.
Nodule : très proche du kyste dans sa signification, le nodule souligne l’incapacité à verbaliser un problème.
Ulcère : comme la peau se creuse, l’ulcère exprime une situation durable qui ronge, dans laquelle peuvent exister inquiétude ou rancœur. La personne ne parvient pas à « digérer » le problème.
Eczéma : il s’agit d’un conflit de séparation ou de perte de contact à l’état pur. L’eczéma survient lorsqu’il n’est plus possible de toucher, ou lorsqu’une situation pourrait entraîner une perte de contact avec quelque chose d’important (personne, lieu, animal).
Cicatrice : témoin visible d’une blessure émotionnelle. La personne est coupée ou séparée de quelqu’un ou de quelque chose. La cicatrice symbolise la mémoire d’une douleur passée mais non résolue.
La localisation
Visage et cou : le conflit renvoie à une problématique identitaire, à l’image de soi ou à la peur du regard d’autrui. Il peut être question de difficulté à accepter une séparation ou un changement dans les relations familiales, amicales ou professionnelles.
Mains : la problématique peut être liée à un déséquilibre entre donner et recevoir, ou à une perte de contact : « je ne peux plus toucher la personne », « je ne peux plus exercer mon travail ».
Rapport symbolique au soleil
Le soleil représente la puissance fertilisante de la vie sur Terre. Il est associé au masculin, au père.
Il incarne aussi la lumière — sans le soleil, nous serions plongés dans les ténèbres — et se rattache à la conscience de soi.
Il se lève et se couche chaque jour, marquant symboliquement le cycle de la vie.
Mais le soleil peut également être dangereux : ses rayons peuvent brûler et sa chaleur déshydrater.
Le fait que ce cancer se développe sur les parties du corps exposées au soleil pourrait indiquer qu’un de ses aspects symboliques est lié à l’origine de la problématique.
Ainsi, un carcinome basocellulaire pourrait se développer lorsque :
il y a séparation avec le père (par exemple à sa mort) ;
il y a séparation avec une personne qui apportait un sentiment de sécurité ;
la personne est exposée à une situation où elle se sent en perte de repères, exposée, sans défense, menacée ;
la personne se sent en séparation avec elle-même (avancée en âge, rapprochement de la mort, perte de capacités, etc.).
En résumé
Le décodage du carcinome basocellulaire renverrait à une problématique liée à un besoin accru de sécurité dans un contexte de séparation.
Le type de lésion et sa localisation permettent d’affiner la compréhension des enjeux émotionnels.
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