Découverte de la psychogénéalogie

Connaissez-vous la psychogénéalogie ?

Le terme de psychogénéalogie a été introduit, dans les années 1980, par Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, qui s’appuyait sur les événements familiaux passés pour comprendre les problématiques vécues, dans le présent, par ses patientes et ses patients.

Principes de base

Nous ne naissons pas vierge d’une histoire. Nous sommes la matérialisation de l’histoire qui nous précède. Tout comme nos parents portent l’histoire de leurs ancêtres, les individus d’une famille sont comme les maillons d’une chaîne, tous connectés les uns aux autres.

Lorsqu’un enfant est conçu, il télécharge, en quelque sorte, les informations familiales. Nos gènes sont directement impactés par notre vécu et leurs modifications transmises à la descendance.

Les transmissions : comment et pourquoi ? 

Lorsqu’un événement (un trauma) se produit et que celui-ci génère des émotions importantes, il faudrait que le psychisme et l’organisme puissent les vivre, les faire évoluer, les mettre en mots, les intégrer. Selon le contexte, cette intégration peut être rendue difficile ou impossible en raison de nombreux facteurs :

• les valeurs
• le contexte social
• les circonstances
• la possibilité́ de partager ses émotions
• …

Une émotion non digérée consécutive à un trauma va provoquer un traumatisme.
Comme il se construit dans le non-dit, le fait de continuer à le taire, l’entretient. Ce traumatisme va alors se transmettre de manière non-verbale, d’inconscient à inconscient, de génération en génération. Cette émotion se retrouve emprisonnée dans une crypte psychique et, comme elle ne peut pas en sortir, elle va générer ce que l’on appelle un fantôme qui lui, aura des conséquences visibles sur les générations suivantes. 

Voici quelques exemples de manifestations de fantômes transgénérationnels :

• Impossibilité de trouver un conjoint ou de faire durer une relation
• Problèmes récurrents d’argent
• Difficultés à tomber enceinte ou fausses-couche
• Enfants conçus hors mariage ou sans père connu
• Maladies qui se répètent ou alcoolisme
• Drames répétitifs (accidents, suicides)
• Décès avant 60 ans

Comme ces répétitions sont le fruit d’une émotion qui n’a pas pu être vécue et nommée, c’est en permettant à l’émotion de s’exprimer, de s’écouler, que va débuter le mécanisme de la guérison.