C’est l’oreille interne, plus spécifiquement le labyrinthe de l’oreille, qui est touché lors d’une maladie de Menière.
Cette pathologie, appelée aussi syndrome de Menière est une affection qui touche plus généralement une seule oreille et se caractérise par une survenue en crises brutales et répétées.
Durant les crises, les personnes ressentent de forts vertiges, des acouphènes, une sensation d’oreille bouchée. Avec le temps, la surdité peut s’installer et devenir irréversible.
Décodage des différents conflits
Pour un décodage précis de cette pathologie, il est important de prendre en considération ses diverses manifestations.
Le labyrinthe de l’oreille
En premier lieu, la localisation. Ce syndrome touche le labyrinthe de l’oreille. Cette partie de l’anatomie est appelée ainsi en raison de sa forme (un conduit tortueux).
Ce labyrinthe a différentes fonctions : maintenir l’équilibre, avoir conscience de sa verticalité, permettre l’audition.
Tout comme un labyrinthe destiné à ralentir et égarer la personne qui s’y aventure, la personne atteinte d’un syndrome de Menière peut se sentir déboussolée face à ses projets, partagée entre plusieurs options, avec une peur intense de se tromper, de perdre ses repères ou de tout « faire basculer » si elle change quelque chose.
Comme il est question de conscience de la verticalité, également, avec le labyrinthe de l’oreille, cela pose des questions existentielles : « Où est mon axe ? Où est le haut, le bas, le bon, le mauvais pour moi ? ». Le conflit porte souvent sur l’orientation de vie, la direction à prendre, la légitimité à suivre sa propre voie plutôt que les attentes familiales, sociales ou professionnelles.
Les vertiges
(à lire : le décodage des vertiges)
On ira rechercher les problématiques liées au fait de se sentir dans l’obligation de changer radicalement sa trajectoire de vie. « Ça ne tourne pas rond ici, il faut urgemment trouver une issue ». Les repères habituels (routines, croyances, liens, statut) ne suffisent plus à stabiliser la personne.
Il est fréquent que la personne atteinte de vertiges soit aussi dans une situation où elle ne se sent pas la hauteur. Elle souffre littéralement de vertiges de se retrouver « trop haut par rapport à ce qui est juste pour elle ». Cette situation « lui donne le vertige ».
Les crises imposent alors une forme de mise à terre symbolique : incapacité de se lever, nécessité de s’allonger, d’arrêter les activités, comme si le corps disait « stop, tu ne peux plus continuer ainsi »
Les acouphènes
(à lire : le décodage des acouphènes)
La perte d’audition peut être l’expression d’un refus inconscient, ou d’une impossibilité, d’entendre un message, une vérité intérieure, une demande de changement ou une souffrance qui cherche à se dire.
Pour comprendre la raison psychobiologique de «mettre un son à la place du silence», il convient de remonter au moment de la survenue des acouphènes.
Généralement, le son entendu est lié à la problématique. Soit le son était réellement présent lors du choc ayant engendré l’acouphène et depuis, l’oreille l’entend en boucle et la personne ne ressort jamais totalement de son problème, soit le son symbolise ce qui a manqué ou ce qui pose problème.
En résumé
Plusieurs trames émotionnelles sont présentes dans la maladie de Ménière
- Le sentiment d’être coincé-e, dans une situation dont on ne voit pas comment s’en sortir sans que tout chavire.
- Un grand besoin de repos, de changement, qui se heurte à une incapacité de modifier cela, car la personne s’impose à rester dans la performance, à tenir.
- Une perte de perdre ses repères, son statut, sa sécurité matérielle en écoutant ses besoins.
La personne se retrouve dans un véritable cercle vicieux dont elle ne retrouve, comme perdue dans un labyrinthe, pas la sortie.
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