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Décodage de la piqûre de moustique

Nous ne sommes pas tous égaux face aux piqûres de moustique.
Pourquoi ?
Plusieurs facteurs biologiques attirant les moustiques ont été identifiés :
• Le groupe sanguin : les personnes du groupe O attirent davantage les moustiques
• La température corporelle plus élevée qui provoque une élévation du taux d’acide lactique
• Une grande présence de bactéries sur la peau (dont la présence est favorisée par la température corporelle élevée)

La réaction cutanée consécutive à la piqûre est causée par des protéines présentes dans la salive du moustique. Ces protéines agissent comme anticoagulant (permettant au moustique de prélever ainsi du sang) et également de neutraliser localement les défenses immunitaires de la personne piquée.

Pourquoi le moustique pique-t-il ?

Le sang prélevé sert d’apport de protéine pour ses œufs. C’est donc uniquement la femelle moustique qui pique.

Décodage du parasite

Le moustique peut être considéré comme un parasite. C’est-à-dire un être vivant qui va utiliser un hôte pour se nourrir, ou pour obtenir la subsistance pour sa descendance.

Dans tous problèmes parasitaires, la première question est de chercher pour quelle raison je peux me sentir « sucé-e, pompé-e, envahi-e par autrui ».
Il y a également la notion de « vivre au crochet de… »
Et si on relie ce ressenti au groupe sanguin O (plus attractif pour les moustiques), ce décodage devient d’autant plus compréhensible : le sang de groupe O est celui qui peut être prélevé pour être injecté à tous les autres en cas de transfusion sanguine.
C’est un groupe sanguin au service de la collectivité. Présent pour nourrir et vivifier.

C’est le grand dilemme de celui, ou de celle, qui a le besoin de nourrir et de vivifier autrui, mais qui ne peut pas mettre suffisamment de limites. Ainsi, il ou elle devient l’hôte merveilleux-se qui donne et nourrit, mais qui va au-delà de ses capacités jusqu’à se laisser envahir par ce qui a été engendré, finalement par lui ou par elle-même.
Ou, à l’inverse, une personne qui a une véritable crainte de se laisser « bouffer » par les autres. Préférant ainsi rester à distance pour éviter de se faire vampiriser par la présence d’autrui.

Décodage de la réaction cutanée

Une piqûre va provoquer un gonflement, des rougeurs, des démangeaisons plus ou moins importantes. Elles sont, comme nous l’avons vu, la conséquence des protéines présentes dans la salive du moustique.

L’effet anticoagulant : le sang transporte l’oxygène, donc la vie. Il est également, symboliquement, ce qui nous relie à notre lignée, à notre clan.
Il contient, entre autres, des plaquettes qui permettent au sang de coaguler. Sans celles-ci, le moindre saignement deviendrait catastrophique, car il ne s’arrêterait pas.
Les plaquettes permettent un agglutinement qui forme un bouchon solide afin d’arrêter la perte de sang.
Au niveau symbolique, les plaquettes représentent les liens de cohésion dans le clan.
Lorsque le moustique injecte sa salive, celle-ci empêche l’agglutinement des plaquettes. Et le corps réagit à ce « qui empêche la cohésion dans le clan ».

La neutralisation des défenses immunitaires :
Nos défenses immunitaires permettent de définir ce qui est « moi » de ce qui n’est « pas moi et présente un danger ». Elles se mettent en action quand elles estiment qu’il faut détruire l’envahisseur.
Le moustique injecte une protéine qui inhibe les défenses afin que le corps de l’hôte ne se retourne pas contre lui.
En faisant ainsi, il abat la dernière barrière de notre organisme qui ne peut plus poser ses limites afin de ne « pas se faire sucer jusqu’au sang ».

La température corporelle élevée :
Le moustique est attiré par les températures corporelles plus élevées, car le corps produit de l’acide lactique.
Cela renvoie au fonctionnement du corps de la femme enceinte qui accueille un individu en elle-même. La température durant la grossesse est supérieure à la moyenne. La production d’acide lactique est favorisée et sert à métaboliser le glucose afin de fournir de l’énergie au corps.
Une personne qui a une température plus élevée va donc métaboliser plus de glucose. C’est son goût sucré qui attire le moustique verrouillant ainsi encore davantage la fonction nourricière de la personne qui devient un buffet très savoureux.


En résumé 

Le conflit à rechercher chez les personnes davantage sujettes aux piqûres de moustique est celui :
De vouloir à tout prix vivifier et nourrir autrui, un peu comme une mère nourricière. Mais au détriment de ses propres limites.
Il y a alors conflit entre ses besoins, car la personne est proactive pour nourrir (au sens propre comme au figuré) et prendre en charge autrui, mais ensuite se sent littéralement « sucée » par ceux-ci.
Cela peut générer en elle des sentiments de colère (ce qui provoque les inflammations à l’endroit de la piqûre) d’un contact qui n’est pas celui qu’elle aurait finalement souhaité recevoir (ce qui provoque les démangeaisons).

Je n’en peux plus que l’on vive à mes crochets ou je suis en conflit avec le fait de vivre aux crochets d’autrui.

Nous nous faisons davantage piquer en vacances. Est-ce lié au climat de notre lieu de villégiature ou ne serait-ce pas justement parce qu’en vacances, on se distance de cette contrainte de fournir son énergie à autrui ou à la place d’autrui ? C’est au moment où l’on se distance de ses problèmes que les symptômes apparaissent.

La principale question est à aller rechercher dans ce besoin d’être à disposition des autres, comme un garde-manger qui assure la subsistance. Et ce besoin dépasse tous les autres.
Il y a une notion maternelle importante dans cette problématique, car le moustique utilise le sang pour assurer la survie de ses bébés.
Cela pourrait renvoyer à des enfants qui n’ont pas pu être nourris correctement, dans la lignée. Peut-être en raison d’un manque de cohésion dans la famille causé par des conflits, une séparation ou un décès. On peut rechercher les enfants abandonnés.
La personne sujette aux piqûres porte en elle le devoir de prendre soin, mais cela ne respecte pas ses limites et peut engendrer de la colère et du rejet.

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