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L’autisme est un trouble qui altère les interactions sociales et la communication.

Les symptômes sont variables selon les individus, ainsi que la sévérité de l’atteinte.

Parmi eux, on peut citer la difficulté à exprimer ses émotions, à regarder dans les yeux, à communiquer de manière verbale ou non-verbale. On peut retrouver également la présence de comportements répétitifs, d’intérêts restreints, de pratiques obsessionnelles comme aligner des objets, par exemple.

Environ un tiers des personnes atteintes d’autisme souffrent d’un retard mental. Chez d’autres, par contre, l’intelligence peut être exacerbée notamment sur des sujets très précis qui semblent se substituer à d’autres compétences.

Le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme sans déficience mentale.

On parle actuellement de « troubles du spectre de l’autisme ». Cette appellation regroupe les différentes formes et grades de symptômes.

Les causes médicales de l’autisme 

Au niveau médical, les causes de l’autisme ne sont pas connues. Ce trouble est présent, semble-t-il, de naissance. Il est généralement diagnostiqué dans la petite enfance, lorsque l’entourage de l’enfant réalise que celui-ci présente des difficultés de communication.

 

Le décodage de l’autisme 

Dans l’approche psychobiologique d’un trouble, la question à se poser, en premier lieu, est celle de son utilité.

Un symptôme n’est que l’expression d’une tentative psychique et physique de résoudre un conflit qui l’a précédé.

A quoi servent donc ces difficultés dans les interactions sociales ?

S’isoler émotionnellement des interactions avec les individus doit apporter un bénéfice psychique. La biologie n’aurait pas d’intérêt à garder un fonctionnement inutile.

Les deux conflits à la base de l’autisme 

On retrouve deux conflits à la base des manifestations autistiques. Ces conflits sont présents chez au moins l’un des parents puisque l’enfant en naît porteur.

Les conflits sont transmis de manière inconsciente à la descendance, qui en hérite et qui, par les manifestations de l’autisme, tentera d’en trouver une issue.

  • Le conflit de rancœur : il est présent chez une personne qui ne peut pas digérer une situation ou des événements qui se sont produits dans sa vie et qu’elle rumine sans cesse. Au niveau biologique, cela est lié au fonctionnement de la vésicule biliaire qui doit produire la bile nécessaire à la digestion.
  • Le conflit de peur bleue : relié biologiquement au larynx, il s’agit d’une grande peur qui survient face à quelque chose que l’on estime très dangereux, qui nous laisse dans l’impossibilité d’agir, de se défendre par le cri ou l’expression verbale. (“J’en suis resté sans voix. Cela m’a coupé le souffle. Aucun son n’est sorti de ma bouche.“)

Lorsque ces deux conflits sont présents simultanément dans la vie d’une personne et qu’ils ne se résolvent pas naturellement, ils peuvent être transmis à la descendance qui pourra développer alors un trouble du spectre de l’autisme.

Le fantôme

Le terme de spectre n’est d’ailleurs pas sans rappeler la psychogénéalogie, où l’on nomme « fantôme » ces symptômes ou manifestations qui se transmettent de génération en génération tant que la problématique qui en est à la base (le choc initial vécu par un ancêtre) n’a pas pu être résolue.

Quel type d’événement peut engendrer rancœur et peur bleue ?

Généralement, on retrouve la problématique d’une personne qui est mise à l’écart de son clan, exilée.

Biologiquement la mise à l’écart et l’exil sont dangereux. L’humain est un mammifère social et grégaire qui doit rester dans la protection de « la meute ». Être exilé, mis hors de son territoire, est dangereux (conflit de peur bleue). Cela peut également être ressenti comme une chose totalement indigeste et injuste (conflit de rancœur).

L’enfant présentant de l’autisme devient la manifestation vivante de cet exil. Il se met d’office hors du groupe et ne partage plus les codes sociaux et émotionnels avec celui-ci.

Cette mise à distance comportementale le préserve d’une récidive (on n’a plus de prise sur lui, émotionnellement) et en fait un être à part de manière officielle (car pour son parent ou son ancêtre porteur du conflit, il y a un ressenti d’injustice d’avoir été écarté sans motif jugé valable.).

L’autiste ne possède plus les codes du groupe et ne les comprend pas. Il est devenu la matérialisation de l’étranger.

Il se concentre sur des tâches très précises dans lesquelles se trouve peut-être la solution. Maîtrise des chiffres, ordre particulier des choses,…

Ces manifestations sont à replacer dans le contexte familial.

En voici quelques exemples :

  • Remettre de l’ordre et une hiérarchie entre les individus dans la famille : chez un enfant qui range de manière obsessionnelle les objets par taille.
  • Comptes erronés. Ou manque de quelqu’un dans la généalogie : chez une personne qui compte de manière frénétique.
  • Echec dans un projet visant la perfection : chez quelqu’un qui développe des capacités géniales dans un domaine précis.

 

Ce qu’il est possible de faire :

Les parents ne sont ni responsables ni coupables de ce qu’ils transmettent à leurs enfants. Chaque enfant arrive au monde avec un bagage et une histoire familiale qu’il porte en lui. Quand son bagage génère de la souffrance, il est alors possible de travailler cela et d’y voir une opportunité d’évolution psychique et émotionnelle pour toute la lignée.

Un travail transgénérationnel est indiqué afin de mettre des mots, de communiquer, de ressentir les émotions qui ont pu être étouffées ou niées dans l’histoire familiale. Il y a sûrement de nombreux non-dits, des secrets. Le but n’étant pas de tout retrouver et de tout dire, mais de pouvoir s’autoriser à ressentir et à partager en sécurité.

 

 

Je vous invite à découvrir ce film d’animation qui illustre, avec une certaine poésie, les manifestations possibles de l’autisme:

Louis’ Shoes | Award-Winning CG Animated Short Film

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