Ces deux pathologies ont des manifestations très proches et, en l’absence d’un diagnostic clair, on les appelle communément “rhinosinusite”.
Pourtant, certains aspects les différencient :
La rhinite
La rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale qui peut être provoquée par un allergène ou par un virus. Les symptômes de la rhinite sont une congestion nasale, des éternuements, de la rhinorrhée.
La sinusite
La sinusite est une inflammation des sinus paranasaux. Elle se développe en présence d’une infection ou d’une réaction allergique. Les symptômes de la sinusite sont une obstruction nasale pouvant provoquer des douleurs dans la tête, les joues, la mâchoire.
Les similitudes en décodage
Comme le nez sert à sentir, il permet l’analyse, la reconnaisse et de flairer si l’odeur présente un danger. Il faut que je sente l’ennemi arriver pour pouvoir protéger mon territoire. Certains animaux ont des flairs bien plus développés que chez nous, humains. Ils peuvent sentir le prédateur et se mettre à l’abri. Cependant, nous utilisons toujours cette capacité à sentir dans cette perspective de protection.
Dans le cas de ces deux pathologies, le conflit de base est à rechercher dans le fait de « ne pas vouloir sentir ». Il y a une notion d’anticipation négative. C’est une peur de ce qui pourrait arriver.
Dans le langage courant, le mépris pour autrui s’exprime au travers d’expressions relatives au nez : « Je ne peux pas le piffer ou le blairer. », « Je l’ai dans le nez. »
Les raisons peuvent être multiples, réelles ou symboliques :
- Je ne peux pas sentir ou quelqu’un.
- Je n’aime pas ou ne supporte pas une odeur.
- Je sens que quelque chose de mal risque d’arriver.
- Il y a quelque chose qui pue dans ce que je vis.
- Je flaire un danger.
- Je sens qu’on me cache quelque chose.
- Cette affaire, je ne la sens pas.
- …
Les spécificités de la rhinite
Comme nous pouvons le voir dans le schéma, lors d’une rhinite, c’est la cavité nasale qui est touchée. C’est donc la porte d’entrée de l’air qui arrive dans le corps.
Le conflit d’anticipation négative, de peur, de sensation qu’un truc sent mauvais est bien présent, mais il est encore en dehors de la personne. Elle ne s’y est pas impliquée directement. Ainsi, la biologie bouche toute possibilité d’entrer. Ce qui « sent mauvais » ne peut pas passer. Ça n’entrera pas, et la personne pourra s’en tenir à distance, notamment grâce au symptôme de perte d’odorat.
Les spécificités de la sinusite
Ce sont les sinus qui sont touchés. Ils sont plus loin que la cavité nasale. Cela veut dire que la personne s’est déjà en partie impliquée, est déjà entrée dans « cette affaire qui pue » et elle « redoute ce qui s’insinue (-> sinus) ». Elle peut également se sentir perdue, ne « flairant » plus la trace qui pourrait la ramener en sécurité.
Le danger est plus fort, la peur plus frontale. Ce qui menace est déjà perçu comme ayant une emprise. Et comme il a une emprise, la personne se sent comme « collée à ce qui lui pose problème », dans l’impossibilité de s’en extraire.
Par exemple, nous pouvons vivre une relation difficile, émotionnellement compliquée voire dangereuse, dans laquelle on « sent » que ça va mal tourner, et pourtant ne pas être capable de prendre de la distance pour diverses raisons.
Le nez étant aussi relié, symboliquement, à l’intuition, les personnes qui présentent des sinusites se fient à leur flair et ont tendance à projeter le pire.
Rhinite et sinusite provoquées par un allergène
Lorsque les symptômes sont provoqués par la présence d’un allergène, c’est que celui-ci est perçu comme étant LE danger.
La raison est alors à rechercher dans l’histoire de l’individu ou dans sa généalogie si la même allergie est déjà présente dans la famille.
Il y a eu une situation stressante, conflictuelle, et puante, en présence de l’allergène. Celui-ci a été analysé par l’organisme comme étant le problème. Il est, en quelque sorte, le bouc-émissaire, mais pas la cause réelle. Pour se sortir d’une allergie, il faut retrouver le premier déclencheur. La situation et l’émotion présente avant les premiers symptômes. Pour cela, je vous invite à lire « le décodage de l’allergie ».
Rhinite et sinusite chroniques
Si la pathologie est chronique, c’est simplement que la personne reste dans la situation « qui pue » sans jamais en trouver d’issue. Ou alors qu’elle s’y retrouve régulièrement. Dans ce cas, les symptômes cessent par moment et reviennent. Des fois à des dates ou des périodes très précises et toujours identiques. Dans ce cas, il convient de retrouver quel est l’élément déclenchant lié à cette date ou à cette période en lien avec les décodages proposés pour la pathologie.
Se sortir d’un conflit de puanteur
L’issue semble simple : il suffit de s’extraire de « ce qui pue ». Mais parfois, la situation ne permet pas de partir. Il convient alors de mettre en place une solution de dépassement. C’est-à-dire, que ce qui fait conflit ne fasse plus conflit. Mais comment ?
Dans le cas de ces deux pathologies, le conflit est un conflit par anticipation. Le travail doit se faire autour de cette peur, souvent démesurée, et des conséquences réelles sur l’avenir. Cela passe par un travail de prise de recul et de retour au calme, à la confiance. Ce qui aide également est de reprendre sa part de responsabilité et de capacité d’agir. Cela permet de sortir du sentiment de fatalité et de perte de contrôle (-> « que puis-je faire, à mon niveau, pour amenuiser ce qui me fait conflit ? »).
Et pourvoir à nouveau inhaler pleinement et librement !
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Les thérapeutes
Très intéressant…voir passionnant..
Le plus dur est de remonter à la cause réelle…ce qui est le plus dur..
Le mieux farfouiller dans son histoire avec l aide d un thérapeute holistique…
Intéressant, mais quand même, vous semblez oublier un DÉTAIL, le nez ne sert pas seulement à sentir, mais aussi à RESPIRER.
ENFIN ! quel oubli incroyable…
D’autres, bcp plus profondes voies d’interprétation, s’ouvrent alors.
Bonjour.
En fait il ne s’agit pas d’un oubli.
Les sinus ont plusieurs fonctions :
filtrer, réchauffer et humidifier l’air, percevoir les odeurs, produire du mucus, alléger le poids du crâne, vibrer et faire résonner la voix, protéger le cerveau contre les blessures.
La respiration en tant que telle s’effectue au niveau des alvéoles pulmonaires.
Ainsi, on va travailler, en décodage, sur la fonction réelle de l’organe. L’air passe au travers des sinus, mais le nez ne « respire » pas dans le sens biologique du terme. D’ailleurs on peut utiliser aussi la bouche pour aspirer l’air. Preuve que le nez n’est pas indispensable pour cette fonction.
Mais je vous rejoins sur le fait que nous pouvons aller plus loin dans l’exploration des causes psychobiologiques des problèmes de sinus. Cela demande un travail personnel et individuel.
Je suis émerveillée par votre article si détaillé.
Depuis si longtemps que j’en souffre, périodiquement, aux portes de l’hiver et de l’hiver au printemps.
Le reste du temps je jouis d’une santé parfaite et autant que je me souvienne je ne suis jamais tombée malade durant l’été.
Mais j’ai pu passer l’année dernière sans tomber malade au printemps.
Je pensais avant que la cause de ces sinusites régulières était la présence d’un membre de ma famille….qui était collé à mon dos.
Mais depuis je me suis éloignée et j’ai fondé ma propre famille.
Et j’en ai déduit que mon immunité n’est pas suffisamment forte au changement de la période chaude vers le cocooning de l’hiver.
Peut être j’anticipe les périodes de Noël qui s’ensuivent…mon anniversaire qui arrive après et l’anniversaire de cette personne…?
Oui je ferai ma petite enquête interne et personnelle aidée par une bonne méditation.
À dire que l’année dernière, avant Noël était la pire de ma vie, j’étais couchée durant 2semaines épuisée à dormir, avec la respiration bloquée et après c’est descendu aux poumons.
Merci de tout coeur.
J’airai voir si vous avez rédigé un article sur la constipation.
Mille Gratitude et santé parfaite pour vous xxx
Danièla
Bonjour.
Je vous remercie pour votre message et espère que vous trouverez des réponses sur les causes de cette sinusite chronique.
Vous parlez également de constipation. Si cela vous concerne, dans les 2 cas, il est question de « quelque chose qui se bloque ». C’est le mécanisme de tout retenir (y compris son transit), de ne pas respirer, de ne pas faire de bruit et de mouvement.
A voir depuis quand vous avez des sinuistes à cette période de l’année et quels évènements ont pu se produire autour de Noël.
En vous souhaitant de pouvoir « débloquer » tout cela rapidement et avec mes meilleures salutations.
Coralie Oberson Goy
Bonjour! C’est très intéressant et je me sens concerné, la relation corp / esprit est incontournable en mon sens.j’ai 63 ans et depuis l âge de 9 ans je subi des sinusite ou rhinite au point de perdre la vue d’un oeil,récupéré en partie suite à des lavages de sinus.a cet age j’ai été témoin d’un adultère,dont j’ai servi d’alibi afin de faire ensuite un faux témoignage devant mon père. Et depuis je souffre de cette pathologie, et de crises d’angoisses très fortes rencontrées dans mes relations amoureuses! Et je suis certain que tout est lié!
A méditer!!
Roland
Dans les deux cas ça pue
Je retiens mes merdes et je ne peux les sentir
Le nez est aussi présent dans l’expression fouille- merde
Cecile
Bonjour,
Je me suis retrouvée dans la version de votre approche, je déclare une rhinosinusite qui semble assez virulente, je suis confrontée a une situation délicate dans mon voisinage qui me met la pression car j’ai déjà vécu cela dans ma famille…
Bonjour,
Merci pour cet article, qui me PARLE! à l’inverse de la personne très critique en début des commentaires. Dans tous les décodages, interprétations et autres, je prends ce qui résonne chez moi et laisse le reste. Un peu d’humilité et de gentillesse devant nos tentatives respectives de nous comprendre me semblent un pré-requis de base. Donc, merci!
J’en étais restée à l’interprétation d’un conflit interpersonnel ; mes sinus enflammés étant l’expression de ma peine à « supporter » telle ou telle personne.
Votre interprétation me parle directement en ce moment de ma vie. Je sors d’un cataclysme personnel qui me fait revisiter des événements très douloureux de mon enfance, et je me rends compte, effectivement, que j’ai un a priori négatif vis-à-vis de la vie elle – même: qu’est-ce que je vais faire de mal, quelle catastrophe va arriver, etc.. En prendre conscience est déjà apaisant.
Bonjour et merci pour votre témoignage.
La prise de conscience permet souvent un premier lâcher-prise. Car une fois que l’on a identifié où se situe le problème, c’est le premier pas pour avoir la possibilité d’en faire quelque chose.
En vous souhaitant le meilleur pour la suite.
Coralie Oberson
En crise de sinusite ou rhinite sèche quasiment tous les jours que dieu fasse été comme hiver… plus l’hiver +++ iradiant l’articulation temporo. Mandibulaire à droite…. douleur depuis ma chirurgie de nez. Pour ne plus ressembler à mon père… mais comment guérir ?
Bonjour
Vous avez fait en sorte de ne plus ressembler à votre père.
C’est donc que cette relation avec lui est problématique.
Vous pouvez tenter de ne plus lui ressembler physiquement, mais le problème psychique, lui, n’a pas été résolu par cette chirurgie. Il peut même s’y ajouter une forme de double contrainte inconsciente de type : « je ne veux plus ressembler à mon père ». Mais en faisant cela, vous allez à l’encontre de la loyauté à votre père, vous vous vengez (ce qui peut engendrer un sentiment de culpabilité de faire un truc « qui pue » à son père).
Masquer un problème n’est pas le régler, malheureusement.
Avec mes meilleures salutations.