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Décodage de l’endométriose

Définition de l’endométriose :

 

L’endomètre forme la muqueuse de l’utérus. Chez la femme en âge de procréer, il s’épaissit et se vascularise afin de pouvoir accueillir la nidation de l’embryon, en cas de fécondation. C’est également ces cellules qui constituent, avec celles de l’embryon, le placenta.

Si la femme n’est pas enceinte, l’endomètre se desquame et cela provoque ainsi les règles.

L’endométriose est une maladie qui peut être évolutive. L’endomètre se développe hors de la cavité utérine, en règle générale dans le bas ventre. Ces cellules peuvent alors proliférer sur la vessie, les ovaires, le péritoine, l’intestin. Même hors de l’utérus, ces cellules continuent à être influencées par les hormones et saignent de manière cyclique.

Les femmes atteintes peuvent souffrir de douleurs, de sensation de pesanteur, de fatigue, de fluctuation d’humeur.

 

L’endométriose et le conflit psychobiologique :

Puisqu’il est question de cellules activent dans le processus de nidation de l’embryon, nous allons en premier rechercher les problématiques liées à la procréation, au fait de « faire son nid ».

Le nid, qui devrait se constituer au niveau de l’utérus, migre sur d’autres organes.

Pourquoi est-il impossible d’accueillir un bébé dans ce nid, à cette place, dans ce foyer ?

Quelques pistes possibles :

  • Etre issue d’une famille éclatée (séparation de ses propres parents durant l’enfance, avec un des parents qui est parti « refaire son nid ailleurs »).
  • Impossibilité à trouver le bon partenaire pour construire son nid.
  • Le bon partenaire est ailleurs, il est parti. Ou il va voir ailleurs.
  • Envie d’aller voir ailleurs si l’on trouve un meilleur partenaire pour faire son nid.
  • Peur de mettre un enfant dans son utérus. Les raisons peuvent être multiples : IVG, fausse-couche, drame durant sa propre gestation sont des exemples.
  • Sensation de devoir faire un super nid pour son enfant et d’être obligée de devenir une maman parfaite. Ainsi la solution est d’étendre les cellules le plus possible dans tout le bas ventre.

La localisation de l’endométriose n’est pas anodine

Pourquoi ces cellules migrent-elles dans la vessie, les ovaires, le péritoine ou dans l’intestin ? La localisation nous aide à affiner le décodage. En voici quelques exemples :

  • Localisation sur l’ovaire : il faut constituer le nid autour de ce qui produit l’œuf. Cela nous renvoie à la question de la perte d’un autre enfant, précédemment. Si l’œuf fécondé n’a pas pu s’implanter et se développer correctement, le souci sera alors d’aller directement capter l’œuf dès sa sortie. Ainsi notre biologie se rassure de pouvoir agir au plus vite. De ne pas le laisser s’échapper.
  • Localisation sur la vessie : il est question de territoire. Le lieu de la conception n’est pas le bon. Il faudrait que cet enfant soit conçu et accueilli ailleurs. Par exemple, une femme qui souhaitait faire son enfant dans son pays, mais qui vit à l’étranger. Ou une femme qui aimerait un enfant mais son partenaire ou l’homme qu’elle aime est déjà en couple avec une autre femme. En cas de douleur à la vessie en urinant, marquer son territoire est difficile, conflictuel.
  • Localisation dans l’intestin : le gros intestin (côlon) sert au tri de ce qui n’est pas ou plus bon pour l’organisme. Dans le cas d’une atteinte au côlon, on recherche le conflit de saleté, d’affaire moche ou pas propre qui serait en lien avec le fait d’accueillir un enfant dans son foyer.
    Cela peut être lié à des situations que la femme aurait vécues durant sa propre enfance. Par exemple, son père a trompé sa mère puis il est parti refaire une nouvelle famille avec sa maîtresse. La femme devenue adulte garde en mémoire le danger lié à cette « crasse » faite à sa mère et sa biologie se prémunit d’une récidive par l’endométriose.
  • Localisation sur le péritoine : comme il s’agit d’une membrane protectrice, nous recherchons le conflit lié au manque de protection. Il faut que je protège suffisamment mon nid pour pouvoir y implanter un enfant qui ne risque rien. Ainsi l’embryon pourrait se développer au sein même d’un bouclier.

En cas d’infertilité

Si une infertilité est concomitante à l’endométriose, alors la femme peut explorer pourquoi la solution biologique actuelle est de ne pas faire un enfant dans ces conditions. Et ce même si la femme ressent un désir d’enfant.

Que faire au niveau psychobiologique en cas d’endométriose ?

Dans tous les cas il s’agit de se demander en quoi « le nid » pose problème dans son histoire personnelle, présente ou passée. Le passé peut englober également des mémoires transgénérationnelles. Le travail personnel consistera alors à trouver le bon lieu, les bonnes conditions pour faire un enfant, dans la sécurité de pouvoir l’accueillir.

Si la femme ne souhaite pas être enceinte, il est important de se rappeler que le corps, lui, reste programmé pour se reproduire jusqu’à la fin de sa fertilité. Les problématiques que la femme vivra au sein de son nid auront alors tendance à se répercuter sur les tissus de l’endomètre et faire de cette pathologie un problème chronique. Il est alors possible de travailler son rapport au nid et à sa manière de le remplir, à sa famille, à son couple. Parfois il est question de devoir faire un processus de deuil. De la relation rêvée, d’une vie de famille, d’un enfant supplémentaire, de posséder des choses à soi, de l’urgence de remplir le nid. 

 

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11 Comments

    • Audrey

      Bonjour,
      J’ai 47 ans, la menopause6que je crois bien accueillir approche. J’ ai une adenomyose, c’est comme une endometriose mais à l’intérieur de l’utérus. Comment l’interpréter ?
      Merci

      • Décodage/Coralie Oberson Goy

        Bonjour.
        Dans le cas de l’endométriose dont vous parlez, les tissus de l’endomètre colonisent les tissus musculaires de l’utérus. Cela pourrait vouloir dire que le besoin est d’avoir un nid plus fort.
        Le nid peut concerner le fait de faire un enfant, mais également les enfants que l’on a déjà, ou les projets que nous souhaitons « mettre au monde ». En ce sens, l’âge ou le fait d’être ou non ménopausée n’a que peu d’influence dans la mesure où l’on peut vivre toute sa vie des conflits « pour son nid ».

        • Robert Gaëlle

          Bonjour je n’ai pas bien compris votre réponse par rapport à l’adenomyose ? Je dois me faire opérer de mon utérus car celui-ci fait 12 cm… fibromes plus adenomyose.

          • Catherine

            bonjour, un projet d’enfant n’est pas le seul projet que nous puissions avoir et le fait d’être ménopausée n’a pas d’influence sur l’énergie du nid. Un nid est un endroit chaud, douillet, réconfortant et sécurisant dans lequel tout projet peut naître et grandir. Nous sommes des êtres puissants par nos créations et cela nous l’oublions parce que l’on nous a appris à dépendre des autres, du système et nous avons été brimés dans notre pouvoir créatif. (par ex : A l’école on me disait que je n’arriverai jamais à rien dans la vie.) Mais notre cerveau et notre corps nous rappelle que nous avons ce pouvoir de créer , et moi-même j’ai fait une grossesse nerveuse, un beau fibrome de plus de 400 g qui était tellement volumineux dans mon utérus de femme ménopausée qu’il sortait par les trompes et venait coiffer les ovaires. J’avais déjà 3 enfants d’un premier mariage et 6 fausses couches à mon actif. Mon dernier accouchement a failli me coûter la vie, et mon nouveau mari n’a pas voulu que nous ayons un enfant, il avait trop peur de me perdre. J’ai donc créer cet enfant de toute pièce ;-), (inconsciemment bien sûr), c’était il y a ( ans, aujourd’hui avec mes nouvelles connaissances je pense que j’aurai parlé à mon corps, à mes ancêtres (notre famille a des difficultés à enfanter) et j’aurai encore mon utérus. Belle journée à vous (n’hésitez pas à relire l’article plusieurs fois, notre cerveau n’a pas l’habitude de gérer en une seule fois les informations qu’il découvre)

          • Décodage/Coralie Oberson Goy

            Bonjour Catherine et merci pour ce témoignage.
            Votre expérience est précieuse et pourra aider des personnes à mieux comprendre leur corps, également.
            Bonne suite à vous.
            Coralie

    • Décodage/Coralie Oberson Goy

      Bonjour.
      Nous avons notre propre vie et nos propres expériences, mais nous sommes également le fruit des expériences des gens qui nous ont précédés dans la lignée.
      Ainsi nos maux, nos symptômes, peuvent également trouver leur source dans le vécu d’un parent, d’un grand-parent, etc.

      Le contexte de la jeune fille concernée est important à prendre en compte. A-t-elle grandit avec des parents dont l’un est parti refaire son « nid ailleurs » ou aurait souhaité avoir son « nid ailleurs » ? Ou y a-t-il des problématiques de ce type-là dans la famille chez les grands-parents par exemple ?

      Un enfant va grandir dans une ambiance familiale. Il sent même ce qui n’est pas nommé. Aussi, des symptômes peuvent apparaître et être l’expression de ces non-dits.

      En espérant avoir pu vous éclairer un peu sur cette question, je vous adresse mes meilleures salutations.

      Coralie

  1. Bah

    Bonjour
    Je viens de découvrir cet article par un amis qui s’intéresse beaucoup aux décodages, je suis d’origine africaine dans ma famille et entourage j’ai toujours assisté et vu des femmes souffrir a cause des douleurs pendant leurs règles.
    Pour mois c’était normal. je l’ai vécu pendant toutes mon adolescence et même jusqu’à mes 45 ans les douleurs ont diminué lorsque j’ai eu mes deux enfants. J’ai soufflé seulement a la ménopause. j’ai vécu dans une famille stable et la plupart des femmes qui étaient concernées vivaient dans des familles stables. Comment expliquer cette instabilité familiale qui est liés à l’endométriose. Ma fille souffre terriblement ça l’empêche de s’épanouir , et cette fois le décodage ( à sa place) car il y a eu un éclatement familial).
    Merci pour vos témoignages.

  2. Anaïs

    Bonjour,
    J’ai de l’endométriose au nombril. Comment l’interpréter svp ?
    Je suis dans une problématique d’infertilité et je cherche à solutionner les causes émotionnelles de celles-ci.
    Il faut savoir que j’ai perdu mon papa quand j’avais 3 ans. Je n’en ai aucun souvenirs.
    Et je soupçonne que tout cela soit lié.

    Merci

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