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Un accident peut-il être dû à autre chose que le hasard ?

Cette question m’a souvent été posée. Généralement la personne qui me la pose semble déjà en connaître la réponse. Mais comme souvent quand il est question de décodage, on oscille entre fatalité et culpabilité. Si cet accident n’est pas dû au hasard, alors j’en suis coupable. Cette deuxième alternative n’étant pas des plus agréables à envisager, on aura vite tendance à se réfugier derrière la théorie de la fatalité.

Dans les faits il n’est pas question de culpabilité. La biologie n’est pas coupable, elle vise la survie immédiate. 

 

Donc, si un accident n’est pas le fait du hasard, alors pourquoi se présente-t-il ?

qu’est-ce que ce « symptôme » cherche à faire ?

Bien des personnes, rescapées d’un accident, tiennent ensuite des propos qui donnent du sens à cet événement. « J’étais bloqué dans une situation et voilà que j’ai été stoppé net par cette voiture à contre-sens, comme si cette voiture matérialisait ma propre vie. La convalescence m’a permis de réfléchir et redéfinir mes priorités ».

 

Les pistes à explorer

Comme pour la maladie, il existe de nombreuses pistes à explorer quand il est question d’accident :

En premier lieu, quel était mon vécu au moment de l’accident ? Y a-t-il eu des évènements particuliers qui ont bouleversé mon existence ?

 

Une question de vigilance

Si mon esprit est accaparé par un souci, si je me sens triste, déprimé.e en raison d’une situation difficile que je traverse, si je viens de vivre un choc psychologique, si je suis en colère contre quelque chose ou quelqu’un, etc. je vais forcément perdre ma vigilance au quotidien car mon psychisme sera trop occupé à chercher une solution à ma problématique. Je rumine ! Ainsi je verrai moins vite le feu qui passe au rouge, le piéton qui traverse, la voiture qui débouche d’une ruelle.

 

Un sentiment d’abattement

Il peut également y avoir en moi un sentiment de tel abattement ou de renoncement que je ne me mets plus autant en sécurité que d’habitude. Prenant même des risques supplémentaires. Trop boire et prendre le volant, ne pas se sécuriser sur un chantier ou en randonnée, rouler trop vite,…

Ces deux cas de figures : perte de vigilance et prendre moins soin de sa sécurité sont déjà à la base de nombreux accidents. Et imaginez le résultat si la personne qui surgit sur le passage piéton est dans le même état psychique. L’accident semble inévitable dans la trajectoire de vie de ces deux personnes qui se rencontrent. Le hasard peut-être simplement présent ici. Si l’un des deux n’était pas en perte de vigilance, il pourrait réagir assez vite pour éviter l’accident.

 

Le transgénérationnel

On peut y ajouter un élément moins palpable mais très souvent présent : les questions du transgénérationnel.

Très souvent, on retrouve des similitudes dans les lignées concernant la survenue d’accidents ou de morts accidentelles. A chaque génération une personne est comme « sacrifiée sur l’autel de l’accident » et la situation se répète inlassablement reproduisant à chaque fois le traumatisme qui sera transmis à la génération suivante. Mais heureusement ces schémas peuvent être travaillés et stoppés par des thérapies comme les constellations familiales ou le travail en psychogénéalogie.

 

Les dates anniversaires

Un dernier cas de figure est à rechercher dans le syndrome des dates anniversaires. Bon nombre d’accidents surviennent à des moments assez précis. Tous les 10 ans, tous les 21 du mois, le jour de l’anniversaire d’untel, etc. C’est par exemple ce qui est arrivé à Daniel Balavoine, mort accidentellement le jour de l’anniversaire de son frère décédé. Ce frère décédé exactement, lui aussi, un an pile avant la naissance de Balavoine. Les dates de naissance et de mort sont là intimement liées.

 

Et si je me fracture quelque chose 

La fracture survient généralement à un moment où, dans sa vie, on souhaiterait pouvoir dire stop, faire un “break“, voir littéralement “se casser“. Mais la situation, les valeurs, l’engagement, font que “se casser” n’est pas possible.

Arrivée au point de rupture, c’est généralement là que la personne se cassera quelque chose. Et la localisation de cette rupture sera en lien avec la partie du corps symboliquement concernée par la problématique.

Voici quelques exemples :

  • La jambe quand il est question de s’en aller.
  • Le bras quand la personne ne se sent plus la force de tout faire.
  • L’épaule quand elle a besoin d’être épaulée.
  • Le pied quand il faut s’extraire d’une situation. 

Reprendre le contrôle de la fatalité

Alors, si un accident croise votre route, prenez le temps de décortiquer toutes ces différentes possibilités. Ai-je un souci particulier ces temps ? Est-ce que la date de cet accident est significative dans mon parcours de vie ou dans celui de ma famille ? Le type d’accident me renseigne-t-il sur ce que je suis en train de vivre et ressentir ?

Vous aurez alors les cartes en main pour reprendre, quelque peu, le contrôle de la fatalité.

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3 Responses

    • Merci
      Mon fils a eu deux AVP en 8 mois d’intervalle
      1ere avec son vélo qui a été complètement écrabouillé et lui une fracture de la mâchoire
      2ème avec sa voiture complète écrabouillée aussi et lui quelques égratignures mais le traumatisme reste très présent au point où il ne fait pas ses nuits et rêve de l’accident.
      Comment l’aider?
      Merci d’avance pour votre retour

      • Au 31 décembre j’ai fait une chute sur les galets humides au bord de la mer en maree montante à Ault, je me suis fracturée l’épaule et 2 cotes, j’ai remonte seule ttes les marches qui accédait au parking, je pense que ce n’était pas un hasard!
        J’ai senti le souffle de la colère ds cette tempête, j’aimerais être plus éclairée, ds cette expérience brutale.

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