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Description du reflux gastro-œsophagien

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) se caractérise par la remontée d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Et ce, en raison d’une défaillance du sphincter oesophagien inférieur, le muscle fermant cette partie du tube digestif.

Les symptômes les plus courants du RGO sont :

  • Les brûlures d’estomac
  • La sensation que les aliments et les liquides remontent dans la gorge ou dans la bouche
  • Les douleurs thoraciques
  • La sensation d’avoir une boule dans la gorge
  • De la toux
  • De la mauvaise haleine

À terme, l’acidité peut provoquer des atteintes à l’œsophage, au larynx, dans la bouche et sur les dents.

 Avant de proposer un décodage du RGO 

Pour proposer un décodage du reflux gastro-œsophagien, il faut prendre en compte les organes qui sont concernés par ce dysfonctionnement, à savoir :

  • L’œsophage (tiers inférieur)
  • Le sphincter oesophagien inférieur
  • L’estomac

Le point commun de ces organes, c’est la gestion « du morceau ». Un morceau de nourriture arrive par l’œsophage et entre dans l’estomac pour commencer sa digestion. Une fois arrivé dans le tiers inférieur de l’œsophage, le morceau ingéré est destiné à « devenir une partie de soi ». Il ne peut plus être recraché et va débuter sa digestion.

La digestion permet à l’organisme d’utiliser les nutriments pour assurer sa survie.

Et notre organisme est conçu pour faire le tri entre ce qui est digeste et indigeste.

Cela est vital, puisque nous sommes constitué-es de ce que nous avons mangé et transformé.

Si je suis ce que j’ai mangé, mon rapport au morceau est donc très important.

Pour l’organisme, le morceau peut être réel (de la nourriture, des boissons), mais également symbolique (de l’argent, une parole, un bien, …).

Il y a donc des morceaux symboliques qui peuvent être perçus, par le psychisme et l’organisme, comme particulièrement indigestes.

Nous utilisons d’ailleurs des termes digestifs pour parler d’événements qui ne nous conviennent pas :

« Ça me reste au travers de la gorge. », « J’ai du mal à avaler (ou digérer) la nouvelle. », « Cela me reste sur l’estomac. », …

Décodage du tiers inférieur de l’œsophage 

Un problème à cette partie de l’œsophage nous relie à l’impossibilité d’avaler le morceau, de l’incorporer pour qu’il puisse nous appartenir. Il y a donc une notion de définitif, de vital, dans ce conflit. Je n’ai pas eu le morceau qui me revenait, qui était à moi ! Exemple : « J’allais signer l’achat d’une maison, le rendez-vous chez le notaire était pris, mais au dernier moment la banque a refusé le prêt et un autre acheteur a pu avoir la maison. »

Décodage du sphincter oesophagien 

Il s’agit d’un anneau musculaire. Il n’est donc pas identique au reste de l’œsophage, dans sa structure. Comme pour tous les muscles, il est question de capacité à faire usage de sa force. Lorsqu’il y a conflit et que cela touche un muscle, on parle alors de conflit d’impuissance. -> « Je n’ai pas assez de force pour… »

Ici, cet anneau a pour fonction d’éviter que le contenu de l’estomac remonte dans l’œsophage. Le conflit serait donc lié au fait de ne pas pouvoir fermer la porte ou de devoir laisser la porte ouverte.

Décodage de l’estomac 

Le conflit est vital. La personne est en conflit direct avec le morceau qui devrait lui permettre de vivre. Il est question d’acceptation et de non-acceptation. Cela peut s’accompagner d’un sentiment d’incompréhension (je ne comprends pas mon entourage ou je ne me sens pas compris-e par mon entourage.). Il y a un sentiment de contrariété présent dans son propre territoire. Avec ses proches, ses collègues, par exemple.

Le décodage du RGO

En reprenant les différents conflits qui peuvent affecter cette partie de la sphère digestive, voici ce qu’il est possible de proposer pour le RGO :

  • En premier lieu, il peut s’agir d’un conflit où la seule issue serait de garder une porte ouverte pour revenir en arrière dans une situation qui nous semble définitive. « J’aurais tellement voulu, mais c’est impossible de revenir en arrière ».
  • Mais également, quand l’acidité est douloureuse, il y a quelque chose qui ronge dans la situation. Ou des paroles acides qui ont été proférées. C’est le conflit du «On m’a balancé une vacherie au moment où je passais la porte, et je n’ai toujours pas pu la digérer.»
  • Si le RGO s’accompagne de toux, c’est que la personne sent la menace dans son territoire. « Je suis incompris-e, dans une relation qui me ronge, avec quelqu’un qui partage mon quotidien et à qui je ne peux pas répondre. »

Les invariants

  • Un conflit lié à quelque chose que je veux ou ne veux pas intégrer, faire mien.
  • Un climat d’acidité, de conflit qui ronge.
  • Une solution que recherche l’organisme en laissant une porte ouverte pour que les allers-retours soient possibles.

Le RGO et les bébés

Les régurgitations sont fréquentes chez les bébés. Il peut y avoir une explication psychobiologique également. Dans une difficulté d’adaptation à ce nouveau territoire.

« C’est dans le ventre que j’avais la bonne nourriture et je me garde la porte ouverte pour y retourner. »

« Il est difficile d’accepter cette séparation et cette nourriture qui arrive désormais par la bouche. »

Que faire ?

Il y a un vrai travail d’adaptation à une situation qui est en train de changer.

Accepter de changer ce qui doit l’être et accepter ce qui ne peut être changé.

Régler ses conflits et parler ouvertement, mais sans agressivité

Trouver une issue autre que celle qui ramène au problème initial.

 

Afin que la vie s’écoule dans la bonne direction.

 

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